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Nobody dies a virgin life fucks us all_ Ft. Adam Baylin.

Ryoko Emiya
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Date d'inscription : 02/08/2015
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Classe A-2 / Recruteuse




Ryoko Emiya
Classe A-2 / Recruteuse
Ven 7 Aoû - 1:27
Le premier son perceptible pour moi, fut la musique de Postmoderm Jukebox, mes yeux s'ouvrirent à demi pour voir ou j'avais mis mon smartphone avant de sombrer dans le sommeil. Sans trop me presser, chantant à voix basse, répétant les paroles, j'atteins finalement l'objet, après avoir éteint "le réveil", je sentis une main sur mon épaule. Pas besoin de me retourner, du coin de l'œil, je pouvais déjà voir une petite blonde qui enfonçait sa tête tant bien que mal dans l'oreiller. Aria, à toujours eut du mal à se lever, mais je la comprends, si je pouvais, je ferais de même. Mais sécher n'est pas vraiment dans mes plans cette année, j'ai atteint mon quota l'année passée. Après avoir déposé un baiser sur le front de la marmotte, je pris mes affaires pour quitter le bungalow en direction des douches. Inutile de préciser que pour prendre ma douche, j'ai dû attendre, longtemps, non, looooongtemps. Une fois que cela fut fait, j'avais enfilé l'une de mes tenues traditionnelle, jeans slim noir, avec Rangers, débardeur blanc, et veste en cuir. Les accessoires habituels, bracelets, et mes
deux anneaux au labret droit, la plaque militaire de mon père et mes lentilles d'un rouge perçant.

J'avais souligné mon regard d'un léger train de crayon noir, et me voilà prête pour un mercredi matin. Les heures de cours étaient passées plutôt vite, les gens de ma classe étaient différents. Évidemment, ils ne s'agissaient pas de ceux de l'année dernière, d'ailleurs beaucoup d'entre eux, me manquent. Damon, par exemple. Que vais-je devenir sans mon chieur personnalisé ? Un soupir s'échappa de mes lèvres à cette pensée. La sonnerie du dernier cours me ramena sur terre bien vite.

Une fois mes affaires rangeaient en vrac au fond de mon sac, je pris la direction de la cafétéria, presque en courant pour réussir à attraper une pomme avant que tous les voraces de l'internat ne bouchent l'accès. Ce fut juste, j'ai dû pousser, et même intimider certains première années pour parvenir au panier de fruit tant convoité.

"Tiens! Salut Ryoko! Lâcha une femme mûre, qui était derrière le présentoir à fruit.

- Salut, j'te prends juste une pomme et je file ! Chose dit, chose faite. J'étais déjà en train de courir dans le sens inverse pour sortir, au loin, j'entendais les plaintes de la femme, je n'ai pas le temps de manger, il faut que j'aille jouer. "C'est le même cirque tous les mercredis, ce n'est pas sérieux !" qu'elle disait. Je voyais les élèves défilaient au rythme de ma course, ils devaient penser que j'étais étrange de fuir la cafétéria de cette façon, mais qu'importe. Une fois à l'extérieur, je pris une longue inspiration, remplissant mes poumons d'air frai avant d'attraper une cigarette pour les empoisonner, cette fois. Après une marche tranquille, et revigorante, j'atteins enfin le bungalow, mes yeux tombèrent directement sur la forme encore cachée sous les draps. C'est quand même pas possible, même pour manger, elle ne s'était pas réveillée, qu'à t-elle fait la nuit dernière pour être aussi épuisée ? Un léger rire rompit le silence du bungalow, je pris ma guitare sèche, et ressortis du logement, après avoir posé un regard tendre sur la blondinette, qui ne s'est sûrement aperçu de rien.

Me voilà maintenant dans le parc. Adossée contre un arbre, en tailleur. Mon smartphone est par terre, ainsi que mes cigarettes, et sont tous deux accompagné d'une feuille légèrement froissée et d'un critérium. Je lève légèrement les yeux pour entrevoir le soleil entre les branches de ce végétal. Quel temps fait-il là-bas ? De quelle couleur sont les fjords ? Et que faites vous ? Un délicat sourire prend possession de mes lèvres, mes doigts caressent doucement les cordes en nylons. La mélodie emplit mon esprit, et c'est comme machinalement que ma voix prend le relais, un délicat chant commence alors. Les paroles viennent seules, j'entends déjà les pas des autres étudiants non loin de moi, mais qu'importe, ils ne peuvent comprendre ma langue. Le norvégien n'est pas compréhensible, même pas une bribe de mot si on ne connaît pas le contexte. Ces paroles sont douces, presque émouvantes. Cette chanson parle de douleur, mais aussi de bonheur. Pour comprendre la vraie douleur, il faut avoir connu le vrai bonheur, c'est ce que je pense. Les sourires d'une mère, les remontrances d'un père, l'admiration d'une sœur, la tendresse des amis, la chaleur d'une étreinte amoureuse, puis le retour. Dans un sursaut, j'abandonne les cordes, et je souffle un bon coup. C'était intense. Une sorte de flashback, tellement réel. Je pose la guitare, attrape la feuille qui était à mes côtés, note les paroles que j'avais sorties. J'inscris ensuite les accords, puis je reprends mon instrument pour bien mémoriser et apprendre à synchroniser le geste et les paroles.

" Eh bah... Tu n'auras pas perdu ton après-midi au moins..." Lâchai-je après m'être étirée longuement, avec un soupir d'aise.
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Jeu 13 Aoû - 0:10
A chaque fois que je débarque dans les douches, bizarrement ils ont tous terminé la leur. Est-ce qu'il est écrit "B-3" quelque part sur mon corps ? Dans mon regard, peut-être. Le sang de mes victimes tâche encore les paumes de mes mains, mes doigts, et chaque parcelle de mon être. Même s'il n'est plus visible, il hante mon quotidien, mes pensées, et tout ce que je vis. Je soupire, je me fous pas mal de faire peur. Ca fait ça de moins à gérer. Des emmerdeurs de bas étages, j'en ai eu ma dose. Et après la mort de Noah, j'n'ai pas envie de m'faire remarquer à nouveau. Surtout depuis que je sais Jeni présente dans les bâtiments, si près de moi et à la fois si loin. Je refuse de me retrouver encore en isolement. Parce qu'alors je n'aurais plus qu'à penser à elle, au lieu de la chercher, et j'aurais tellement envie de l'apercevoir au détour d'un couloir, que j'en deviendrais dingue. Encore plus que je l'suis déjà, j'veux dire.

Je laisse passer les heures sans les voir, je laisse défiler les cours sans y prêter attention. Un jour, quand je porterais assez d'intérêt à l'avenir pour le faire, je demanderais au doc' à quoi sert de donner des courts à des criminels, alors qu'ils ne redeviendront jamais des civils comme les autres. Mais pour l'heure, j'ai seulement envie de me râdasser dans l'herbe et de ne plus penser à rien. J'ai seulement envie de m'étaler quelqu'un part où personne ne viendra me faire chier, et de me laisser voguer dans les souvenirs déjà lointains, de ma vie passée. Alors je rejoins le parc, et au fil de mes rencontres il se déserte peu à peu. Les étudiants me voient, du haut de mon deux mètres moins huit, et tout à coup l'envie les prend d'aller étudier ou de flâner dans leurs bungallows. Brusquement, ils n'ont plus envie de profiter de l'herbe verte ou du chant des oiseaux.

Je remarque un arbre plutôt balèse. Sans attendre qu'on me grille à le faire, je l'escalade et m'assied contre le tronc, sur une branche à quatre ou cinq mètres de haut. Je laisse pendre une jambe, le genou de l'autre replié contre ma poitrine. L'appuie mon dos au tronc, je renverse légèrement ma tête en arrière, et je ferme les yeux. Les minutes s'écoulent tranquillement, et j'entends seulement les oiseaux qui volètent près de moi et qui filent entre les feuillages l'instant d'après. Je revois le visage de Jeni, j'entends de nouveau sa voix et je sens de nouveau ses doigts froids contre ma peau brûlante. Je la désire comme au premier jour, autant qu'elle m'effraie par ces sentiments qu'elle provoque au fond de l'être que j'ai forgé depuis plus de quatre ans. Et puis, finalement je rouvre les yeux.

Je les baisse sur la pelouse, plus bas, et je l'aperçois. Elle arrive. Est-ce qu'elle sait que je suis dans l'arbre, comme il y a trois ans, lorsque je l'ai rencontrée ? Est-ce qu'elle me cherche ? Même inconsciemment ? Est-ce qu'elle a besoin de moi, parfois, lorsqu'elle se sent trop seule ? Est-ce que te manque, Jeni ? Est-ce que je te manque autant que tu me manques ? Je l'observe en silence, et puis elle se rapproche assez pour que je réalise. Elle n'est pas Jeni. Elle lui ressemble, mais elle n'a finalement rien à voir avec elle. Jeni est bien différente. Elle n'a rien à voir avec elle, et je me sens stupide d'être assez fou de douleur pour l'avoir confondue avec cette fille.

Fille qui s'assied au pied de mon arbre et qui entonne une mélodie. Une mélodie qui me fait fermer les yeux à nouveau, et qui m'emporte loin de ce carnage dans mon coeur. Loin de la souffrance. Loin du monde réel. Je me laisse bercer jusqu'à ce que la dernière note s'efface, et je laisse les dernières syllabes danser dans mon esprit sans être capable d'identifier leur origine, ni de savoir si le sens que je leur prête est le bon. Puis, la voix de la jeune fille me réveille, et toute la douleur revient me frapper en pleine poitrine. Me ramène à la réalité.

- Eh bah... Tu n'auras pas perdu ton après-midi au moins...

Adam, tu as juré d'en finir. Tu n'a plus rien aujourd'hui. Peut-être est-il temps de prendre ce qu'on te tend ? Je soupire légèrement. Je me penche en avant, puis je pose ma main sur la branche et je me laisse glisser sur le côté. Lorsque mon corps cède à l'apensanteur et que je tombe, ma main garde une accroche sûre autour de la branche et je me suspend entre elle et le sol pendant une seconde avant de lâcher prise, pour me retrouver accroupi près de l'inconnue. Surprise ? Peu m'importe. Je me redresse lentement et sans la quitter des yeux, je réfléchis un instant aux mots qui servent à ne pas faire fuir.

- En effet. Tu joue depuis longtemps ?
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Ryoko Emiya
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Ryoko Emiya
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Sam 29 Aoû - 9:54
Mes yeux voguent sur l'herbe verte et fraîche du parc, l'odeur vint chatouiller mes narines. Le chant des oiseaux accompagne mes pensées, les guidant vers la nostalgie presque permanente que je ressens. Puis un craquement. Un bruissement. Des feuilles qui chutent de l'arbre qui me servait de dossier. Je lâche un léger gémissement de surprise avant de lever la tête et de m'apercevoir que le responsable de ce remue-ménage est... un étudiant ? Je le vois m'observais de ses yeux bleutés, quel regard. Que faire, que dire ? Me voilà en train de paniquer. Il faut que je me calme sinon il me prendra pour une tarée. Puis sa voix vint calmer tous sentiments désagréables.

- En effet. Tu joue depuis longtemps ?

Hein? Ce mec vient de descendre d'un arbre, il m'a fichu une frousse bleue et il me parle de ma musique ? Je me mets à sourire comme une idiote sûrement, bien contre moi en plissant légèrement les yeux. Un petit rire s'échappe d'entre mes lèvres avant de poursuivre.

- Depuis toujours... Enfin depuis que je suis habile de mes mains. Mais je sais que ma musique n'est pas bonne. Je suis donc légèrement gênée que tu ai entendu ce... cette chose...

Vraiment, cet homme dégagé quelque chose de particulier, qu'est-ce que ça peut-être? Sa présence n'est pas dérangeante, mais elle est imposante. Il prend l'espace, se l'approprie. Quel étrange sentiment. Perdu dans ses iris, je ressens toutes sortes de chose. Mais rien d'effrayant, qui es-tu?
Ma voix est hésitante, comment savoir de quoi il serait capable? Il a l'air calme, mais ne dit-on pas "Le calme avant la tempête?". Ryoko, tu ne peux pas faire confiance, pas aussi rapidement.

- Et toi, est-ce que tu joues d'un instrument? Ou as tu une passion quelconque, quelque chose qui comble ton ennui dans cet internat?

Non, je ne comptais pas lui demander quoi que ce soit sur son identité. Apprends-moi, et je t'apprendrais. Quel est ton nom? D'où viens-tu? Que cache ton passé? seront les dernières questions que je lui poserais.

Une nouvelle rencontre? Une amitié, une rivalité? Cet après-midi ne pouvait pas mieux se finir.
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Mar 1 Sep - 7:03
Elle a besoin d'un court temps de réflexion avant de comprendre que je n'suis pas une bête sauvage venue du ciel pour la dévorer. Elle se remet de ses émotions, et finalement me sourit. Sourire que je ne lui rends pas, bien incapable de le faire depuis beaucoup trop longtemps. Je me laisse aller à une comparaison qui ne devrait pas avoir lieu d'être, mais je ne peux m'en empêcher. Elle a, bien malgré moi, quelques similitudes avec Jeni. Je ne parviens pas à passer outre et, même si je me répète en boucle qu'elle n'est pas Jeni, le visage de mon ancienne ... ancienne quoi, d'ailleurs ? Aucune importance, je suppose. En tout cas, elles sont bien différentes l'une de l'autre. Déjà, cette fille-là sourit, ce qui n'aurait jamais été le cas de Jeni. Ensuite, elle a eu peur. Jeni aurait sorti une arme pour se défendre d'une potentielle attaque. Et puis, je n'sais pas. Quelque chose dans son visage ne reflète pas ce qui caractérise celui de Jeni. Jeni, Jeni, Jeni ... A croire que je n'ai que ce prénom à la pensée.

- Depuis toujours ... Enfin depuis que je suis habile de mes mains. Mais je sais que ma musique n'est pas bonne. Je suis donc légèrement gênée que tu aie entendu ce ... cette chose ...

Je reste parfaitement immobile, à fixer son regard de mes yeux sombres. Je cherche au fond des siens quelque chose, une sorte d'hypocrisie, ou une quelconque trace de fausse modestie. Rien. Pense-t-elle réellement que sa musique est mauvaise ? Qu'elle manque de talent ? Je suis tenté de lui répondre qu'elle ne devrait pas jouer ici, dans un espace public, si elle ne veut pas que le monde écoute ses mélodies. Mais, je me fais violence et je réfléchis. Si je veux sortir d'ici, je dois changer ma technique d'approche. Je dois endôsser un nouveau rôle, faire semblant mais différemment. Je ne suis plus asocial, je dois devenir un étudiant ordinaire, capable de se fondre dans la masse et de disparaître au milieu de ses semblables. Comment ? En parlant avec eux. En partageant des choses qui m'appartiennent. Des souvenirs, des ressentis, des idées sur le monde et son fonctionnement. Je dois, somme toute, communiquer. Ca peut paraître simple, dit comme ça. Mais tombez dans le coma, réveillez-vous sans aucun souvenir de votre vie, sans même connaître votre nom. Réveillez-vous comme un nouveau-né qui ignore tout du monde, et vivez ensuite pendant quatre ans en tant que meurtrier insensible et solitaire. Vous me direz ensuite, s'il vous paraît toujours aussi facile de vous fondre dans le moule.

- Et toi, est-ce que tu joue d'un instrument ? Ou tu as une passion quelconque, quelque chose qui comble ton ennui dans cet internat ?

Je n'ai pas répondu, alors que j'aurais dû lui dire que son oeuvre n'avait rien de mauvais. Non, au lieu de communiquer comme je suis supposer le faire depuis la mort de ma soeur, je me suis laissé aller à une sorte d'absence et il est maintenant trop tard pour lui enlever cette idée de la tête. Voilà que j'ai échoué à la première tentative de normalisation. Vite, je m'efforce de ne pas sombrer à nouveau dans une réflexion de solitaire, celles dont j'ai l'habitude, celles qui sont devenues mon quotidien depuis tant d'année. Comment partager, Adam ? Comment apprendre à ne plus être toi ? Comment t'imprégner de ce nouveau personnage qu'on t'a demandé de jouer ? Il en va de ta liberté, alors apprendre, et immite.

- Je suis doué avec un piano.

Je range machinalement mes mains dans mes poches, toujours debout devant elle, détaillant autant la jeune fille que le carnet, et la guitare qui l'accompagnent. Et finalement, après quelques secondes d'immobilité, je ressors mes mains de mes poches, relève légèrement le tissu de mon pantalon sur mes cuisses, et je m'abaisse pour m'asseoir en tailleur près d'elle. Est-ce que j'aurais dû demander sa permission, pour me joindre à elle ? Trop tard, maintenant. J'aurais l'air stupide de le faire. Je montre son instrument d'un mouvement de tête, sans la quitter des yeux, elle.

- Je sais aussi m'débrouiller avec ça. En revanche, je n'chante pas.
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