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Un nouveau et une nouvelle [Pv: Stiles S. W. Scott]

Ray Bernadsonn
Messages : 19
Date d'inscription : 14/10/2015
Age : 25
Localisation : Cachée ~
Classe A-2




Ray Bernadsonn
Classe A-2
Dim 6 Déc - 7:16
Aujourd'hui allait probablement être une mauvaise journée, oui une très mauvaise journée pour Ray. Après tout comment son départ de chez lui et son arrivé à cet internat pourri pourrait être un moment agréable. En effet aujourd'hui Ray devait partir de chez lui pour rejoindre une sorte de prison pour les petits délinquants comme lui. Mais ce qu'il refusait d'avouer c'était son appartenance à cette classe de la société. Depuis quand Ray ancien leader du gang Grinding était un petit chieur, un petit délinquant. Et ça, ça l'énervait. Sa journée s'annonçait vraiment merdique. Déjà sur les nerfs à peine lever, il n'adressa pas un mot à sa mère qui d'ailleurs s'écartait un peu plus de lui à chaqu'un de ses mouvements. Mettez-vous à la place de sa mère; votre mari, l'homme de la maison, n'est plus chez lui pour faire régner l'ordre. Vous êtes une mère au bout du rouleau qui n'a pas assez de courage pour s'occuper de ses sept enfants. Le seul homme limite adulte dans la maison est le seul délinquant chez vous, complètement "fou", et qui a déjà tué des gens. Comment ne pas avoir peur, hein?
Dans cette triste maison, il n'y avait que Marie, sa soeur aînée, qui lui servait son petit déjeuner sans aucune crainte. Lui accordant toujours toute sa confiance malgré ses crimes. Elle discutait même gentiment avec Ray, lui conseillant de rester calme et de prendre sur lui. "Après tout ce sera court et tu reviendras vite." Lui dit-elle, avec un sourire légèrement attristé. C'était sûrement les seuls paroles qui remonteraient un peu le moral de l'adolescent.

Après son petit déjeuner, Ray remonta dans sa chambre s'habiller. Enfilant un t-shirt rouge sans manche large, un pantalon noir moulant et déchiré par endroit, des baskets rouges montantes et une veste noire à capuche, un peu trop large pour lui. Enfin prêt, il partit dans la salle de bain, se brosser les dents, puis essayer de dompter sa chevelure sauvage. Il se permit ensuite de s'attarder devant le miroir, observant les marques sur son cou tout en serrant les dents. Il aurait aimé briser ce miroir qui lui montrer ce qu'il aurait voulu oublier. Il attrapa donc d'un geste violent et peu précis, le rouleau de bandages blancs sur un des coins du lavabo. Entourant ses cicatrices de ces bandes dans le but de les cacher. Une fois finit, il s'empressa de tourner le dos au miroir et de sortir de la pièce. Avoir peur de son propre reflet, voir même de la vérité... Il trouvait ça particulièrement ridicule. Tellement qu'il lâcha un petit ricanement qui résonna dans le couloir sombre et vide qui reliait la salle de bain aux autres chambres et à l'escalier qui menait aux pièces communes dans la maison. Il se méprise lui-même. C'est risible n'est-ce pas? Ray retourna ensuite dans sa chambre, pour rapidement attraper son portable fissuré et rayé au niveau de l'écran, ainsi que son sac à dos qui contenait le peu d'affaires qu'il avait. Ray essaya de faire abstraction des sombres pensées qui le hantaient, mais peu de choses le réconfortaient.  

Enfin prêt, il repassa par le salon où il serra Marie dans ses bras. Se séparant douloureusement de sa soeur, il partit ensuite en direction de la porte à contre coeur. Là, alors qu'il effleura la poignet, il sentit une pression contre sa veste. Ray se retourna donc instinctivement et vit Will, son tout petit frère de trois ans, tenir sa veste les larmes aux yeux. Will était suivit de Callie et Adeline, les jumelles de sept ans, qui pleuraient elles aussi devant le départ de leur grand-frère. Alexander, son petit-frère de douze ans, était plus loin essayant tant bien que mal de retenir ses larmes. Devant ce spectacle, Ray, touché, se mit à genoux et prit tout ses frères et soeurs dans ses bras. Les serrant contre lui. Il chuchota ensuite:

- << Je sais... C'est dur, mais grand-frère Ray a fait des bêtises... Il est obligé d'aller se faire punir. C'est comme ça... Mais il reviendra, je vous le jure... Il reviendra le plus vite possible. En attendant, faites bien attention à vous, et écoutez toujours grande-soeur Marie, toujours! Je compte sur vous... >>

Après ses paroles qui sortaient réellement de son coeur, il les embrassa un par un, puis se leva, cachant ses yeux humides avec son bras. Puis sortit en courant pour être sur de ne pas revenir, maudissant au passage sa mère qui l'avait séparé de ceux qu'il aimait et qu'il protégeait depuis des années. Il laissait ses jambes le porter vers le quai où un bateau l'attendait pour le mener vers la petite île qu'il considérait comme les enfers. Il râlait, pestait, soupirait et hésitait à monter dans la petite embarcation. Après tout il pouvait très bien partir en courant, le conducteur ne le rattraperait sûrement pas... Mais il y avait UNE chose qui l'empêchait de fuir. Sa famille risquait, à cause de sa fuite, d'avoir des problèmes. Il embarqua donc dans le bateau, le marin démarra presque aussitôt et prit la direction de l'internat. Là, Ray regarda sa maison encore visible de sa position. Une envie soudaine de sauter dans l'eau le prit, bien sur il n'en fit rien. Le roux fixa juste l'eau salée qui l'entourait. Son visage se durcit peu à peu à l'approche du bâtiment. Il ferma donc les yeux, espérant pouvoir se relaxer un peu de cette manière.

A peine eut-il ouvert ses paupières, qu'il était en face de "sa prison". Ray serra les dents, se levant lentement. Il posa ensuite le pied sur la terre ferme, la terre qu'il aurait voulu éviter toute sa vie. Le roux déglutit donc avec difficulté et s'avança vers l'entrée du village. Il le traversa le plus rapidement possible, ses cheveux étaient cachés par sa capuche noire, ses mains dans les poches de sa veste et son sac accroché à son épaule droite. Il avança vers l'internat, ignorant ce qu'il l'entourait volontairement. Il ralentit le pas une fois arrivé devant les portes de l'établissement, là il s'écarta un peu du chemin et s'appuya contre un mur, dans un coin sombre, pour ensuite sortir son portable en piteux état de la poche de sa veste. Il l'alluma et appela un numéro bien précis de son répertoire. La sonnerie se répéta deux ou trois fois puis l'interlocuteur répondit par un simple "Âllo?". A l'entente de la voix grave et sensuel de l'homme, Ray se calma et répondit à son tour, un peu plus serein. Il discutait avec le jeune depuis une vingtaine de minutes déjà tout en observant les nuages blancs qui passaient doucement dans le ciel bleu azur. Parler avec cet personne le relaxer, il aurait vraiment voulu être avec lui, mais cet appel était déjà mieux que rien. Les paroles du garçon résonnaient dans la tête de Ray qui poussa un long soupire. Il ferma encore une fois les yeux, les laissant ainsi se reposer. La voix de son interlocuteur se coupant de temps à autre pour reprendre calmement sa respiration. Ray avait l'impression sentir son souffle contre son oreille, comme si il lui chuchotait ces mots. Ce doux son, bien que répétitif, calmait lui aussi le roux. Tout chez cet personne calmer Ray, une sorte de magie. Une magie guérisseuse.

Le roux espérait, oh oui! Il espérait pouvoir revoir son beau bleu, en ce moment derrière son téléphone, probablement caché dans une ruelle peu fréquentable de Marseille. Ray se remémora les moments qu'ils avaient passé ensemble, tout ses moments qu'il ne saurait oublier. Jusqu'à ce qu'il revienne à la réalité.

- << Ray? Tu m'écoutes? >>
- << Ah... Ouais... >>
- << Dis... Tu es au courant qu'on t'a prit ta place? >>

Le sang du roux se glaça et il ouvrit immédiatement les yeux. Le roux commençait déjà à perdre son calme, il interrogea l'homme sur la raison de cette question. Comment ça quelqu'un avait profité de son absence pour voler sa place?! Ca il ne pourrait l'accepter. Il voulait des explications et surtout sa place. Il fallait que quelqu'un la garde le temps qu'il revienne. Même si il faudrait attendre dix ans avant qu'il ne retourne à Marseille. Le roux réfléchissait en regardant, le chemin face à lui. Cette route menait à l'entrée principale de l'internat, ce qui expliquait pourquoi il était aussi emprunté. Son regard froid passait sur les différents visages de la foule face à lui. Il restait planté là, s'appuyant sur un mur, sa main droite tenant son téléphone contre son oreille et l'autre cachait dans la poche de sa veste, sa capuche cachait la moitié de son visage dont ses yeux émeraudes, vides d'expression.
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