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Comme un ange tombé du ciel, il a entendu mon appel

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Ven 14 Aoû - 21:58
Je réfléchis depuis plusieurs jours aux derniers évènements. J'ai beau avoir rencontré déjà quelques personnes de manière assez intime -dans le sens où je leur ai parlé alors que d'habitude je snobe à peu près tout le monde- je ne m'en sens pas moins seul. Je crois que cette sensation de solitude avait déjà grandi quand les souvenirs de mon petit frère son remontés, mais que Jeni l'a poussée à son paxorysme en débarquant au centre, il y a quelques jours. Depuis lors, je me sens tellement seul que j'en aurais presque mal à l'intérieur, au coeur de mes entrailles. Depuis quatre ans je n'm'étais jamais senti seul. Je n'avais jamais ressenti le besoin d'être entouré de mes semblables pour me sentir bien, et j'avais même tendance à me sentir beaucoup mieux loin des humains. Mais le temps a passé, il semblerait que j'aie évolué sans son sillage. J'ai appris à aimer, j'ai laissé des souvenirs remonter et ils ont provoqué l'apparition de sentiments, d'émotions que j'avais bannies depuis mon réveil. Je laisse un long soupire passer entre mes lèvres, et je m'affale contre le dossier du banc. Il fait beau, aujourd'hui, mais le temps lentement. La période de canicule est passée, et bientôt les orages commenceront leur danse d'été pour nourrir les vertes étendues et réhydrater la Nature asséchée. Je fixe le ciel longtemps, sans plus penser à rien, et j'imagine comme un enfant le visage de ma soeur dans les nuages blancs. Est-ce qu'elle est là-haut, quelque part ? Est-ce que, tant que je penserais à elle, elle sera vraiment avec moi, jusqu'à la fin des Temps ? Est-il vrai qu'on ne meurt pas vraiment tant que quelqu'un pense à nous ?

Les crissements des pneus me ramènent à la réalité, et je baisse mon regard vers les grilles du centre pour apercevoir une fourgonnette bleue se garer. "GENDARMERIE" est écrit en gros sur les portières, et le girophare fait le fier au-dessus de la boîte à gant. J'observe le ballet des flics qui descendent les uns après les autres et qui, finalement, ouvrent la porte à un gamin pas bien vieux. Un nouveau ? Il ne porte pas de menottes, je suppose dont qu'il arrive ici pour le programme de réhabilitation, comme nous tous. Je le regarde s'avancer avec son escorte, et j'observe sa manière de découvrir son nouveau chez lui. Il sourit. D'un sourire qui m'est familier, mais dont je n'me souviens pas vraiment. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part mais alors où ? Aucune idée. Les bras étalés sur le dossier de chaque côté et les jambes tendues dans les graviers, je le regarde pendant longtemps. Jusqu'à ce que mes yeux croisent les siens, qui semblent s'illuminer au même instant. Je hausse un sourcil. Encore un allumé extra-social qui va vouloir se faire un nouveau copain ? Qu'il aille chercher ailleurs, il est pas à la bonne porte. Je détourne le regard, m'intéresse à un autre groupe d'étudiants. Et puis, le gamin disparait dans le hall avec son escorte de schtroumphs et je fixe la porte un moment. Curieuse impression, que celle de l'avoir déjà croisé. Je renverse ma tête vers l'arrière et je regarde à nouveau les nuages, pensant à ma soeur et à mon frère, tous deux morts pour servir l'Injustice du monde. Je soupire longuement, je ferme les yeux, et je me laisse aller à mes souvenirs les plus douloureux. Parce qu'au fond, ce sont eux qui m'ont gardés en vie. Pas les médecins, pas les médicaments et encore moins le reste. Juste mes fantômes.

J'entends des pas crisser dans les graviers, je rouvre les yeux. Les gendarmes sont ressortis du hall, sans le môme. Un nouveau, donc. Les agents me détaillent, puis détournent fièrement le regard comme si je ne valaient rien à côté d'eux. Ils défendent la paix, 'voyez ? Ils sont au-dessus de moi, bien au-dessus. Leur mépris n'a d'égal que leur vanité. Une flatterie et je les aurais tous à ma botte, si je l'voulais. Je les regarde monter en voiture, démarrer, et disparaître derrière le mur d'enceinte. Une mission supplémentaire pour les gardiens de la paix. Bravo à tous, vous êtes nos héros. Une vague nausée me prend, je déteste les flics. Puis, j'entends de nouveau des pas crisser sur le chemin, quelqu'un qui court cette fois. Je n'ai pas le temps de tourner la tête pour savoir de qui il s'agit, il est déjà devant moi, plié en deux à reprendre son souffle. Le gosse roux prend plusieurs secondes avant d'enfin parler, et je ne peux cacher ma surprise quand j'entends le nom qu'il prononce entre deux expirations saccadées.

- Raven !?

- On s'connait ?

Mais ma question est inutile, parce qu'avec mon noms les souvenirs reviennent. Bien sûr que je l'connais. Dans la mesure du possible, en tout cas. C'était y'a quoi ? Deux ? Trois ans ? Je n'sais plus trop. Il se f'sait taper d'ssus par des connards, parce que cet idiot voulait dealer mais qu'il consommait sa marchandise. Et tout ça sans la payer, tant qu'à faire.

- Surpris d'te voir encore en vie, gamin.

Content, aussi, un peu. Mais ça, je me garde bien de le lui dire.

- T'as fini par te faire chopper ?
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Nikolaï Aleksei
Messages : 5
Date d'inscription : 12/08/2015
Classe A-1




Nikolaï Aleksei
Classe A-1
Sam 15 Aoû - 0:10


Comme un ange tombé du ciel, il a entendu mon appel
Nikolaï Aleksei and Adam Bayling

Le voyage dans le fourgon de police s’était avéré extrêmement difficile, tout comme son arrestation. Oui, car Nikolaï n’était pas du genre à se laisser faire bien tranquillement, non, bien au contraire. Il s’était débattu comme un animal sauvage, essayant de mordre les agents de police qui avaient dû s’y mettre à trois pour maîtriser le jeune homme. Étant assez svelte, il glissait comme une anguille et avait essayé de profiter de cela pour s’enfuir de la fourgonnette, mais il fut finalement menotté. Ses fesses si fragiles avaient bien dégustées sur la banquette en fer du camion, il avait été baloté dans tout sens, la route contenant plusieurs nids de poule que le conducteur avait dû se faire un plaisir à ne pas éviter, tout ça pour que la magnifique tête du roux soit cognée dans tous les côtés. C’est eux qui lui paieraient ses aspirines. Ces policiers étaient d’une impolitesse, c’était tout de même encore un homme! Même lui qui avait été élevé dans un orphelinat s’était montré beaucoup plus poli! Ils ne lui avaient même pas dit bonjour quand ils étaient allés l’arrêter! Quel toupet!


Finalement, les pneus crissèrent sur le sol graveleux de l’internat et Nikolaï manqua de tomber, heureusement que l’épaule ferme de ce policier, fut là pour l’accueillir. Ce fut un moment très gênant, car le regard de cet agent de la paix démontra au jeune délinquant, que s’il n’avait pas été un criminel, il se serait retrouvé dans son lit. Bon, il ne fallait pas qu’il pense trop à cela, parce que vu sa constitution et celle du policier, il n’aurait pas pu marcher durant des années. Le jeune homme fut tiré hors de la camionnette, et poussa un petit cri en sentant la lumière du jour l’éblouir. Hey, il faisait plutôt sombre dans cette fourgonnette, pour sa défense. Il dû attendre, ce qui lui sembla une éternité, que le reste de son escorte, car oui, trois policier, selon lui, était une escorte, daigne le rejoindre. Puis, les deux agents le saisirent par les deux bras et le tirèrent vers le bâtiment, tandis que le dernier, ouvrait la marche. En parcourant l’allée, les yeux noisettes du jeune homme tombèrent sur un autre criminel qu’il reconnut tout de suite. C’était celui qui lui avait sauvé la vie, et qu’il n’avait même pas pu remercier, parce que ce monsieur c’était montré très impoli et l’avait renvoyé de cette ruelle. Mais les rues appartenaient à tout le monde, mon bon monsieur. Donc en plus d’être son sauveur, il était très impoli.


“Raven?!”-s’exclama Nikolaï mais, il n’eut pas le temps de se présenter, que les deux policiers lui lancèrent un regard noir et le tirèrent à l’intérieur. Il fut assit sur une chaise en bois très douloureuse pour son postérieur et dû remplir des papiers plus qu'ennuyant. Cela dura un quart d’heure et finalement, après qu’il ai obtenu les clés de sa chambre, il ressortit du bâtiment dans l’espoir d’entamer une conversation avec ce Raven. Il se mit donc à courir, pour ne pas laisser trop de temps s’écouler et risquer de ne pas retrouver son sauveur. Finalement, il glissa sur les cailloux, manqua de tomber puis, se posta devant le jeune homme aux cheveux d’un noir de jais. Il positionna ses mains sur ses genoux et se baissa, respirant bruyamment, sous le regard étonné du brun. Il lui fallu plusieurs minutes pour récupérer son souffle, n’étant pas quelqu’un de très endurant puis, finalement, se redressa et offrit un grand sourire à Raven. Il fut plus qu’outré en entendant la question du jeune homme. Bien sûr qu’ils se connaissaient, on ne pouvait pas oublier un visage aussi adorable!


“Bonjour! Forcément qu’on se connaît! Tu es celui qui m’a sauvé la vie! C’est hyper vexant que tu ne te souviennes même pas de moi! Franchement, je suis quelqu’un d’assez mémorable, tellement je suis cool! Et oui, je suis en vie, je suis pas si con que ça!”-s’exclama-t-il, toujours avec un grand sourire. Puis, il fini par répondre à la dernière question du jeune homme.-”Ouais, il m’ont courut après, mais ils m’ont vite rattrapés les saligauds.”

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Dim 16 Aoû - 7:30
- Bonjour! Forcément qu’on se connaît! Tu es celui qui m’a sauvé la vie! C’est hyper vexant que tu ne te souviennes même pas de moi! Franchement, je suis quelqu’un d’assez mémorable, tellement je suis cool! Et oui, je suis en vie, je suis pas si con que ça! Ouais, il m’ont courut après, mais ils m’ont vite rattrapés les saligauds.

En tout cas, il débite, le gamin. Une esquisse de sourire menace d'appraître sur mon visage mais je reste fermé à toute émotion, et je le détaille longuement en silence. Je me rappelle bien son sourire narquois, sa tignasse rousse qui battait au vent et les mèches qui collaient à son visage ensanglanté. Il avait beau se faire casser la gueule, il souriait bêtement, comme s'il n'était pas capable de comprendre la gravité de la situation. A l'époque, je n'savais pas ce qui poussait mon corps à se mouvoir, ce qui faisait grandir cette colère sourde en moi. Quand je l'ai vu entre les pattes de ces salauds, quand j'ai vu son corps étalé dans la boue, quand j'ai senti l'odeur de sang qui émanait de lui, je me suis précipité. J'ai massacé ces enflures sans aucun état d'âme, et même encore aujourd'hui je ne regrette pas mon geste. Ils lui faisaient du mal, et un gosse de son âge n'avait aucune raison de tremper dans de quelconques affaires de drogue. Quand ses agresseurs ont réussi tant bien que mal à se tirer, je lui ai ordonné de quitter la ruelle, sous-entendu ce monde de débauche, et j'ai disparu. Je n'saurais même pas dire comment il a appris mon nom. Il a dû faire des recherches sur moi un petit moment pour le trouver. Après tout, un type dans les bas-quartiers ne peut que tremper dans des histoires louches, il n'a donc pas dû avoir de mal à retrouver ma trace de meurtrier en questionnant ses connaissances sur un type immense qui massacrait des gueules en solo' ... Aujourd'hui je sais ce qui m'a poussé, ce jour-là, à protéger ce môme en pleine adolescence. Je l'ignorais à l'époque, mais à présent que je revois son visage et que j'entends sa voix pleine de vie, je comprends ce qui m'a fait agir il y a plusieurs années. Dans ce regard innocent, dans cette attitude vive et enjouée, je revois mon petit frère.

- On peut dire que tu manques pas d'confiance en toi, gamin.

Je détaille sa silhouette, je le regarde avec plus d'attention que la première fois. J'ai de vagues souvenirs, une silhouette frêle, du sang partout, des contusions ... Mais je pense pouvoir affirmer qu'il a changé, malgré tout. Même si à l'époque je ne pouvais pas voir vraiment son visage, je suis certain qu'il a changé. Les années ont eu sur lui le même effet que sur n'importe qui, et le gamin est en passe de devenir un jeune homme. Quel âge il a, d'ailleurs ? C'est qu'un gamin, pour moi.

- C'est quoi ton nom ?

Tant qu'à faire, autant commencer à le connaître, puisque visiblement je vais le voir dans les parages pendant un bon moment.
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