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Rafraichissement

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Ven 14 Aoû - 2:37
La fin des cours m'a semblé prendre des jours entiers avant de sonner enfin. Je grogne en quittant ma chaise, je remballe rapidement mes affaires et je quitte la salle sans un mot. J'ai encore un rendez-vous avec l'autre cinglé de psychiatre, persuadé d'être un maître dans son domaine et de savoir ce dont je souffre. Je déteste ce type, autant pour ce qu'il croit être que pour ce qu'il n'est pas. J'ai voulu m'en sortir, fut un temps. J'ai vraiment voulu tourner la page et j'ai vraiment espéré qu'une potentielle thérapie pourrait m'aider à aller mieux, à ne plus souffrir. J'ai voulu donner une seconde chance à l'humanité. Mais finalement, ils sont tous les mêmes et ils ne changeront pas. Les humains sont vils et vaniteux. Un peu de flatterie peut convaincre n'importe lequel à changer de déclaration, fut-elle faite sur l'honneur. A quoi bon, auourd'hui, parler d'honneur ? Plus rien n'a d'importance hormis ce qui s'achète, et l'honneur ne fait pas partie de ces choses qui sont encore jugées existentielles. Je soupire quand j'entre dans le bungallow, et je jette mes affaires de cours sur mon lit. Mes collègues de chambrée ne sont pas encore arrivés. Je me laisse tomber au-dessus des couvertures et je reste là quelques minutes, puis je m'extirpe difficilement d'un début de torpeur et je quitte les lieux d'un pas lent. Le doc' m'attend. La séance se déroule comme à l'accoutumée. A base de politesses et de quelques tours de passe-passe pour faire croire à l'homme en blouse qu'il fait bien son boulot. Puis je lui demande une permission de sortie. Accordée.

Ben ouais, j'ai vu ce matin que j'avais besoin d'une coupe de ch'veux. Et pour se faire tailler les tiff' encore faut-il quitter ce centre de redressement à la con. De toute manière, j'ai besoin de prendre l'air. L'atmosphère est trop lourde là-dedans, alors que Jeni est si proche de moi. J'inspire profondément l'air extérieur et ne lui trouve aucune différence, mais je le sens bien plus frais et il me revigore malgré tout. Je fourre mes mains dans mes poches et, l'air de rien, j'entreprends de rejoindre le village pour y dénicher un coiffeur. Chose plus aisée que je pensais, d'ailleurs. Apparemment même les petits villages paumés trouvent de quoi être assez habités pour être un minimum indépendants. Je prends le temps de découvrir les rues, les boutiques, et de me familiariser avec les visages des habitants que je croise. Certains me dévisagent, ils doivent savoir d'où je viens. D'autres me snobent ou filent sur le trottoir d'en face, l'air de se méfier. Bon ... Peu importe, de toute manière. L'important est qu'ils ne m'fassent pas chier, histoire que je rentre au centre seul et pas dans une fourgonnette bleue pour me faire ensuite droguer au sédatif. Plus jamais l'isolement. Je tombe enfin devant ce qui semble être la devanture d'un salon de coiffure, et j'entre sans plus réfléchir. Pourvu que l'type soit pas un homo' hyper maniéré, ou qu'il soit au moins pas trop tactile ... Je passe le pas de la porte et observe l'intérieur de la boutique avant de chercher le gérant. Et parce que même les meurtriers peuvent être polis, je me pare d'un visage innocent.

- Bonjour ?
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Ven 14 Aoû - 8:41
« - Bonjour ? »

BOOM! Choc, surprise... Puis douleur. Eddie se releva péniblement de la vieille chaise grinçante, maintenant à terre, sur laquelle il était affalé quelque minute avant. Il était certain d'avoir entendu quelqu'un devant et pour lui, c'était un peu comme recevoir le cadeau souhaité à Noël. Pourquoi ? Parce qu'il y avait des chances pour que le son entendu fût la voix d'un client, chose rare pour le roux. Après, ça pouvait aussi être quelqu'un de perdu demandant son chemin, bien que ça serait étrange de venir ici pour des directions.
Avant ça, il était tranquillement dans " l'arrière-boutique ", endroit aussi petit qu'un chiotte de luxe, en train de lire un magazine qu'il affectionnait particulièrement et je vous arrête tout de suite, non, ce n'était pas un porno. C'était une revue de cinéma certes, mais touchant à d'autres catégories, le nom étant « mad movies », et le numéro de ce mois-ci était excellent. Bon, autant dire qu'il ne s'attendait pas du tout à voir du monde par ici. Il avait juste récupérer l'endroit avec ses quelques maigres économies et pour l'instant, ça ne ressemblait pas vraiment à un salon de coiffure. Franchement, il n'y avait que le minimum, un siège, un grand miroir, un évier, une commode où il rangeait ses outils et une table avec divers exemples de coiffure possible. Même la devanture était pauvre, faut dire, placarder une affiche et y marquer ''Eddie Ligo, coiffure'' accompagnée de son numéro de tel, ce n'était pas très impressionnant. Bon, il ne faut pas croire, ce n'était pas miteux ni sombre, mais question design, on fait mieux. Enfin, de toute manière, tenir un salon n'était pas son truc. Il préférait le faire à domicile, plus simple, pas besoin de louer ou d'acheter un espace et surtout, il n'avait pas à rester cloué au même endroit toute la journée. Vu qu'il n'avait pas une grande clientèle, il se ferait sacrément chier. Mais de temps à autre, généralement en début ou fin de semaine, il venait ici, attendre, lire. En fait, ce lieu était plus un endroit où il s'entraînait et ranger les affaires qui touchaient à son métier. Enfin, il remit la chaise en place et rejoignit l'invité mystère dans la pièce plus grande. S'efforçant de sourire pour ne pas paraître mauvais ou impolis. Ou la business-face comme il l'appelait parfois.

« - Oui, oui, j'arrive... Bonjour, je peux vous aider ? »

'Dieu, tant de manières pour une simple personne.' Ça n'allait pas vraiment avec le caractère d'Eddie et il le remarqua. Même pour le bien de son job, il avait du mal, en s'entendant parler, il avait presque voulu s'arracher les cordes vocales. Au final, il décida que l'expérience "léche-cul" était un échec et qu'il refourgait cette soit disant "technique" à la poubelle. Et puis, ça devait ce lire en grosse lettre clignotante qu'il avait fait l'hypocrite, faut dire, Edd, il ne sait pas mentir.

« - Mh, j'peux te tutoyer aussi ? Ça fait zarb sinon. »

Oui, rien ne vaut un speech naturel au final. Pff, tout ce temps à s'entrainer à sourire comme un hypocrite pour rien.
Il regarda la personne en face de lui, un étudiant sans aucun doute. Brun, cheveux presque noirs, peau plutôt blanche. De loin, il ne pouvait voir la couleur des yeux, mais ça ne l’intéressait pas plus que ça. Si Edd prenait plus de temps à écouter les rumeurs, peut être saurait-il qui ce jeune homme était. Il en avait peut-être entendu parler, a force de traîner dans les rues, mais entendre ne veut pas dire voir, donc sans le nom, il ne pouvait pas deviner à qui il avait affaire. Et puis, ça n'était pas vraiment important sur le moment.
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Sam 15 Aoû - 23:07
La boutique n'a rien de spectaculaire, et je serais étonné de voir plus d'une personne travailler là-dedans. C'est que ça pourrait être mieux, mais visiblement les frais n'ont pas été consacrés à un objectif de productivité. Ou alors, peut-être le propriétaire n'a-t-il pas assez la côte, même en étant le seul proposant ses services ici. Je laisse mes yeux vagabonder ci-et-là pendant quelques secondes, observant et réfléchissant. Est-ce que je dois rester ? Les gens de ce métier ont la facheuse tendance à couper trop court, à ne jamais faire ce que vous leur demandez. A croire que "pas trop court" signifie pour eux "moins de cinq millimètres" ... J'entends un bruit de chute dans l'arrière-salle et hausse un sourcil en fixant la porte, mais personne ne vient avant plusieurs secondes. Lorsqu'il débarque enfin, je prends le temps de détailler le gérant sans trop m'attarder sur les détails. Une bonne dizaine de centimètres de moins que moi, des longs cheveux roux et un regard franc, pas grand chose qui puisse me pousser à rebrousser chemin. Alors je jette un autre coup d'oeil à son lieu de travail, sans avoir vraiment des critères durs, parce que je sais que dans un village comme celui-là, je suis déjà chanceux d'avoir trouvé un coiffeur.

- Oui, oui, j'arrive... Bonjour, je peux vous aider ?

Ca dépend, vous savez couper les cheveux sans utiliser une tondeuse ?

- Mh, j'peux te tutoyer aussi ? Ça fait zarb sinon.

Bizarrement, sa manière directe d'aborder les choses me rend moins mal à l'aise. Probablement que le style "grand hôtel luxueux" ne lui va pas. Je hausse les épaules en réponse à sa question. Après tout, pourquoi pas ?

- Je suppose que oui. Une coupe simple, juste histoire de raffraichir ma tronche, c'est possible ?

Bon, j'me suis jamais fait les couper les ch'veux, en fait. Enfin j'veux dire, pas que j'me souvienne. Depuis quatre ans, j'avoue que j'm'inquiétais pas trop de mon allure, et c'est souvent au ciseau qu'j'ai fais ça ... Mais bon, vu sa trogne, il a peut-être besoin d'un peu plus de détails.

- J'veux dire, genre juste couper les pointes ? J'veux garder les ch'veux mi-longs, en fait.

Hm ... Pas très clair, tout ça ... Je grimace légèrement, je ne supporte pas de ne pas avoir un total contrôle de la situation. J'aurais peut-être dû demander à Jeni qu'elle me fasse la coupe à coup de sabre.

- Faut pas hésiter à m'dire si j'suis pas clair.
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