Physique ★
Banal . C'est le terme qu'elle utilise pour qualifier son physique, pourtant Gabrielle se fait régulièrement aborder dans la rue. Quelques fois, elle remarque même des hommes qui regardent sa poitrine. La jeune ne s'en cache pas, c'est son corps néanmoins, se faire mater toute la journée par ces gamins à l'internat ne cesse de l'insupporter. Des yeux verts, une longue chevelure blonde, il y en a des centaines comme elle. Gaby a toujours fait un peu plus mature que son âge, elle ne compte plus les fois ou elle a acheté du tabac ou de l’alcool pour ses amis cependant, elle n'en n'a jamais vraiment abusé. Son corps svelte représente toute sa nature, combien de fois c'est-elle faufilé dans les endroits les plus improbables pour échapper à la police. Ses cicatrices sur les bras ? Madame en a tellement qu'elle ne sait même plus comment c'est arrivée, sans aucun doute dans ces nombreuses bagarres ou un couteau finissait toujours par surgir...
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Caractère ★
Sportif, ne vous imaginez même pas pouvoir la rattraper. Parkour, escalade, athlétisme, etc... C'est en parti grâce a ces sports qu'elle arrive à se tirer d'affaire. C'est une personne audacieuse qui se fourre toujours dans de sales affaires. Gabrielle a pourtant toujours était très solitaire mais, quand un défi se présente, l'adolescente se doit de l'accomplir ce qui ne manque pas d’impressionner ses camarades car, oui , quoiqu'on en disent, elle apprécie la compagnie même si elle en a peu. Qui voudrait une amie aussi têtue telle est la question. Malgré tout cela, Gaby adore savourer les petites choses de la vie, un bon livre, un chocolat chaud , il n y a rien de plus plaisant. Ce que retiennent les gens qui l'ont connu ? Une jeune femme qui a du cran, Quelque peu insolente mais avec un grand cœur.
Histoire
Histoire ★ Abandonnée par sa mère dès son plus jeune âge, Gabrielle a toujours vécut avec son père qui, malgré le peu d'amour donné à sa fille, fit en sorte qu'elle ait une très bonne éducation. Gaby est comme l'on peut dire, née par accident. Sa mère ayant voulu la garder n'a pas su l'assumer, son père alors âgé de dix-huit ans s'en occupa avec ses parents. La petite grandissait en apprenant d'elle-même. À six ans déjà, elle allait chercher le pain et rester seule à la maison, son père était trop occupé a essayer de gagner de l'argent, hors de question de le dépenser en payant une nounou.
À cette époque-là, Gabrielle était déjà casse-cou et ne pouvait jamais tenir en place, elle allait d'ailleurs au supermarché ou a la boulangerie en courant. Un beau jour elle ne put se retenir de partir sans payer, le boulanger ne manqua pas de la rattraper et de la raccompagner chez elle ou elle reçut une correction. L'enfant ne comprit jamais pourquoi elle n'avait jamais ce qu'elle voulait et, le vol devint une de ses habitudes.
Elle n'avait que quelques amis, mais c'était les meilleurs à ses yeux et dès que quelqu'un osait l'insulter ou lever la main sur eux, la gosse ripostait. Quand elle prenait trop de coups, elle s'enfuyait avec ses amis. Bien entendu, les bleus et œils au beurre noir n'étaient pas invisibles auprès de son père qui devenait fou de voir sa fille se comporter ainsi. N'ayant jamais les explications à ses blessures, il essaya en vain de la suivre. Le jeune abandonna toute idée et laissa sa fille vivre comme elle l'avait toujours fait : librement.
C'est vers ses quinze ans que les bagarres n'étaient plus comme des enfantillages et les premiers cutters et flingues apparurent. Plusieurs nuits d’hôpital pour ses taillades sur les bras et cela n'étonnait plus personne quand Gabrielle disparaissait de celui-ci par les fenêtres ou autres, car ils le savaient tous, sa seule famille, c'était la rue. On ne comptait plus les fois ou la jeune passait ses nuits dans la ville à promener ou les nuits sur le toit de l’appartement à regarder les étoiles. Ils l'avaient déjà prévenu, son père, si Gaby continuait comme cela, l'institut serait la seule solution. Malgré cela, les vols et bagarres continuèrent et on surveillait de plus près l'adolescente.
Le drame, c'est comme ça qu'elle appelle ce moment. Le braquage de la bijouterie du quartier, des coups de feu, mais aucun blessé. Même pas le temps d'embarquer trois colliers qu'il fallut fuir. Ce cul-de-sac n'était prévu et aucun échappatoire n'était possible, a moins de grimper ce mur de cinq mètre , mais dans tous les cas, la voleuse aurait été arrêtée. Elle tenta quand même car une chose était sûre, Gabrielle Linebak n'avait pas peur de la mort. C'est ce jour-ci qu'elle embarqua directement vers l'institut. Celle dont personne n'était jamais revenu d'après tout les jeunes de la ville.