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Les reTRONCvailles c'est quand tu revois quelqu'un avec un supplément "face dans l'étagère" [ Clotaire / Antointte]

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Dim 16 Aoû - 9:33
La bibliothèque. Clotaire était très étonné d'en trouver dans un pareil endroit. Il était ici depuis plusieurs jours et c'était la première fois qu'il sortait en dehors des cours de sa piaule, les mecs de son Bungalow il ne les avaient pas encore croisés et ne le voulait pas, du moins pas encore. Il avait peur, tous ceux qui l'entouraient avaient fait bien pire que lui, ils semblaient tous sanguinaires, cruels et avares. Le jeune homme était niché au fin fond de la bibliothèque avec d'immenses piles de bouquins, alternant entre la théorie de l'inconscient de Freudd, la critique de la raison pure de Kant, l'Hippias Majeur de Platon, Le rouge et le noir de Stendhal, Madame Bovary de Gustave Flaubert et même le manifeste du surréalisme de André Breton.

Il était perdu dans ses lectures et ne voyait pas le temps passer. À aucun moment le jeune homme savait que Antoinette était venue le rejoindre par amour fraternel ? En tous cas il espérait en sortir le plus rapidement possible, il voulait la revoir sa très chère Antoinette, il voulait bravé sa timidité amoureuse et pouvoir l'aimer et être aimé, ne plus à devoir écouter ses récits charnels, ses échanges de phéromones avec d'autres hommes. À aucun moment il se doutait qu'elle s'était volontairement laissée attrapée par la police pour croupir ici, ni même qu'elle devait le chercher avec un entrain certain. La bibliothèque était l'endroit le plus accueillant pour Clotaire, ici il pourrait se perdre après ses nombreux DM, DM qu'il finirait rapidement car il avait certainement de l'avance à cause de ses parents qui lui ont brisés son enfance et adolescence pour pouvoir étudier, après tout à cinq ans il savait déjà lire et écrire aussi bien qu'un enfant qui a fait ses six premiers mois de CP.

Les heures passaient et se ressemblaient, il avait relu deux fois d'affilé Antigone sans s'en rendre compte, en français et en grec ancien, ce qui le surprit qu'on puisse trouver du grec ancien ici par ailleurs. Il s'apprêtait à se lever quand deux lascars se pointèrent avec des airs menaçants. Clotaire se retrancha derrière ses livres faisant comme s'il ne les avaient pas vu. Mais quand une main se saisit de son livre pour le lancer loin en arrière résonnant dans un bruit sourd il ne pouvait plus les ignorer. Ils avaient des faces hideuses, des cheveux détruits, le corps parsemé de tatouages plus ratés les uns que les autres, bons nombres de piercings et ils n'avaient pas des tête de champion de la testostérone.

-Ho mais oui, matte sa gueule, c'est un Du Baillier, tu sais les riches fils de chiens qui s'en mettent plein les poches sans rien faire.

-Il a du finir ici pour s'être couché à 20h à la place de 19h30.

-Non attends il a dû voler du dessert !

-Mon dieu quel vilain enfant.. Je suis une petite frappe à côté de lui, j'ai violé que dix personnes dont mes deux sœurs...

-Et moi donc, en ayant dépecé des chiens pour étaler leurs triples sur la mairie avant d'y mettre le feu... je me sens nul. On pourrait le frapper un peu quand même.. Pour lui montrer à quel point il est un mauvais garçon.

Le pauvre Clotaire. Il ne pouvait donc jamais sortir de chez lui ? Il recula un peu cherchant une issue mais il se retrouva bloquer contre une étagère et son visage se mit à paniquer. Il semblait perdu et tenta d'un air désespéré.

-Sinon je peux vous offrir le repas... hein, c'est pas l'argent qui manque.

-Mais oui ! Fit l'un, on va le kidnapper et demander rançon avant de te relacher en t'ayant coupé les doigts. J'aime beaucoup, je trouve ça amusant pas toi.

-Totalement.

Ils s'apprêtaient à le frapper quand une voix puissante résona.
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Dim 16 Aoû - 10:42
- Oh le mono-boule là ! Lâche le avant que je te fasse ravaler le peu de fierté qu'il te reste par des orifices dont t'as pas idée.

Vielles têtes de punks ratés, mon pauvre Clotaire avec sa tête de chiot battu faisait pas le poids. Le Clotaire pour qui j'ai pris des années au trou à vivre avec des demeurés. Le Clotaire que j'ai cherché partout et que je retrouve à se faire martyriser, la gueule dans une étagère.
Le plus grand des deux avec son regard où flottait l'intelligence d'un pigeon me regardait complètement ahuri.

- Bah demoiselle, on va peut-être se détendre, t'es la p'tite copine du Du Baillier ? Ahah écoute ça ! C'est mignon.

S'en était trop. La pression du voyage, la fatigue, l'inquiétude pour Clotaire : mon poing s'est logé gentiment entre ses deux yeux.

J'étais arrivée ce matin, ils m'ont débarqué dans mon bungalow avant de m'expliquer tout leur blabla à deux balles. Avec le peu d'affaires que j'avais réussi à emmener, ma valise fut vite vidée. Le temps de me poser un petit quart d'heure, histoire de récupérer de mes quelques jours de détentions  et j'étais partie chercher Clotaire. J'errais dans une ville complètement inconnue, avec des gens qui te regardent comme si tu étais l'animal phare du cirque. J'ai jamais autant grillé de clopes dans un laps de temps aussi court. T'essaies d'arrêter les gens dans la rue : "Hé, t'as pas vu Clotaire Du Baillier ? Tu connais ?", t'enchaînes les échecs, entre les gens qui te répondent pas, ceux qui haussent les épaules complètement blasés et les derniers qui t'emmènent à l'opposé. On est vraiment aidé ici, le QI au m² doit pas dépasser le 90.

Une âme charitable m'a dit qu'il serait sans doute à la bibliothèque, elle l'avait croisé il y a une heure ou deux. Amen ! J'ai jamais couru aussi vite vers ce genre d'endroit. Jolie bâtisse dont les deux portes ont claqué assez bruyamment alors que je guettais déjà Clotaire partout.

Et c'est là que j'ai vu ces deux crevettes aux allures de rebelles attardés autour de mon meilleur ami. Mais ce bonheur quand j'ai vu sa face s'écraser sous mon poing ! Ce soulagement ! Avant que ses neurones se soient connectés, j'ai chopé la main de Clotaire en lui lançant le regard le plus assassin possible.

- Ecoute-moi bien le génie, touche pas à Clotaire c'est tout. les Doutremont sont jamais loin.

Et je l'ai traîné, dans toute la bibliothèque. Ah ! Mais je m'en foutais de lui faire mal, qu'il se cogne, qu'il crie, on avait à discuter. Une fois la double porte close, j'ai explosé.
Je l'ai embrassé, je l'ai giflé, avant de gueuler sur toute la place.

- T'es con, tu sais que t'es vraiment mais alors vraiment con ! Je t'ai cherché partout ! J'arrive et ? Tu t'es déjà foutu dans la merde ! T'aurais fait quoi si j'étais pas venue hein ? Tu m'expliques ? Tu m'expliques ?! Inconscient ! Mais t'en as fait quoi de ton cerveau ? Tu l'as laissé en France ? Tu l'as échangé contre tes batteurs à œufs ? T'es stupide !

Je crois que la fin devenait incompréhensible entre cris, larmes et tremblements de voix, ça devait vraiment ressembler à du Croate malade. J'avais du continuer quelques secondes avant de me taire et de fondre en larmes. Je m'étais fait un sang d'encre, je me l'étais imaginé déjà mort dans un fossé, en position foetale sous sa douche filmé par les mecs de son bungalow, étranglé avec ses lacets.. J'avais rarement eu peur comme ça.

- Stupide, t'es stupide Clotaire, tu le sais ça ?

Mais il était là, vivant avec juste sa tête de naïf. Je pouvais le serrer dans mes bras. Ses petits cheveux blancs, son regard, sa peau toute douce. J'ai dû l'étouffer, je devais puer le cadavre mais ce que j'étais heureuse.

- Jamais plus, jamais plus tu me fais ça.
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Dim 16 Aoû - 11:10
La voix salvatrice. La voix divine. Ce genre de voix qui a rendu Clotaire heureux comme pas possible. C'était Antoinette, son regard s'est agrandit et tes lèvres étirées dans un sourire un peu con. Tu était si heureux de la voire, elle par contre elle semblait assez énervée contre les deux punks face à lui. Ils ont pourtant bien essayé de riposte à sa répartie de mafieuse, mais ils ont pas fait long feu, le premier à pris son poing dans la gueule, faisant grimacé de douleur en glissant un peu.

-J'aurai pas aimé perso.

Le second à flippé et il a porté secours à son pote pendant que Clotaire se faisait tirer de sa place en lâchant à grand regret Andromaque en version ancienne, grec ancien et latin. Cependant il esquive comme il peut les coins de bureaux, les gens, les étagères tout ce qui peut entrer en collision avec lui et lui causer des problèmes. Puis il a fini dehors et ça s'est enchaîné car il a goûté aux lèvres d'Antoinette, il a cru un instant à une preuve d'amour avant de prendre une claque violente. Son sourire s'est perdu, ses yeux ont perdu également de leur éclat, son regard tourné vers le sol alors qu'il se sentait faiblir. Puis elle se mit à lui faire tout un tas de reproches, au fur et à mesure elle pleurait, elle tremblait. Il l'écoutait en silence prenant réellement conscience de ses actes, du mal qu'il lui avait fait. Il se rendait compte à quel point elle avait eu peur qu'il y laisse la peau en quelques jours. Il soupira un instant avant de mettre une main dans sa poche pour sortir un petit brownie et le lui tendre.

-Tiens, j'ai un brownie, mange, le cacao donne une molécule qui permet de soulager les peines !

Il lui sourit légèrement en la regardant quelques instants avant de la prendre dans ses bras en murmurant doucement à son oreille.

-Je suis là. Je suis vivant et tout va bien. J'ai... juste voulu appliquer ce que tu m'as appris, te montrer que Clotaire aussi c'était un bad boy... un mec qui pouvait assurer, comme ceux que tu as pu avoir, comme ceux que tu as, que tu auras.

Il avait la voix tremblante il reprit.

-Je voulais enfin montrer que j'étais un homme comme toi tu les aimes. Ma mère t'as donné... quelque chose ou pas du tout ?
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Dim 16 Aoû - 21:37
Un brownie. Du sucre, du chocolat, des calories. Ce petit sourire naïf sur le visage de Clotaire me calma instantanément. Tête de con va. Aux creux de ses bras avec mon Parkinson temporaire et mon liner ayant sans doute laissé de vieilles traces de noir dégueux, je l'écoutais se justifier de sa conneries.

Je posais mon cul sur l'herbe un peu plus loin tout en déballant mon gâteau.

Bad boy ? Mais un bad boy Clotaire, ça vole pas des batteurs à oeufs et ça finit encore moins au trou pour ça. T'es complètement stupide.

Succulent ce brownie. J'ai jamais autant savouré un truc plein d'huile de palme. C'était jouissif. Après avoir froissé rageusement l'emballage, j'ai regardé la chose qui me servait de meilleur ami en secouant la tête, ma frange chatouillant mes cils.

- T'as pas besoin de te rabaisser à ça Clotaire. C'est ridicule. Moi je t'apprécie comme ça, avec ton intelligence supérieure avec tes bouquins à la con. Ta naïveté. Ton innocence. Tes blagues pas drôles et tes brownies. Pas parce-que tu auras fait le vandale en carton.

J'avalais ma dernière bouchée en remettant une mèche derrière l'oreille de Clotaire.

- Ta mère, tu lui diras quand tu sortiras de là qu'elle revoie son amabilité parce-que la prochaine fois je l'enfonce sa porte et ses dents avec. Du Baillier ou pas Du Baillier. Elle m'a jeté ta lettre à la gueule avant de claquer la porte au nez.

J'ai sorti le dit papier de mon anorak, le secouant sous son nez.

- Ce qu'il y a là-dedans, on va oublier d'accord ? Pas pour l'instant, pas pour le moment. Je me suis enterrée là pour te sauver la vie Clotaire. Regarde ! À peine j'arrive, tu te fais martyrisé comme quand on était en maternelle.

Je voulais pas qu'il croit que j'étais venue là par amour. C'était pas le cas. Clotaire restait Clotaire. Enfin.. Au moins ici, on aurait un peu plus de temps pour nous et être libérer de Inquisitrice Du Baillier. Elle me portait pas dans son coeur depuis qu'elle connaissait mon nom de famille.

Soulagée.. Ça je l'étais. Mon niveau de bonheur ? Une dépressive suicidaire. Je commençais à réaliser l'ampleur de mon acte. C'était pas une connerie et il ne faudrait pas que Clotaire me déçoive mais j'avais mis ma famille dans la merde. J'étais dans la merde. Clotaire était BEAUCOUP moins dans la merde. Un heureux dans le malheur des autres.
Je posais ma tête sur son épaule, séchant mes joues collantes du revers de la main.

- T'as pas un autre brownie Taireclo ?
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Ven 21 Aoû - 9:37
Il détourna le regard, il l'avait mal le pauvre, il venait de se faire régresser au rang d'enfant de trois ans incapable de s'en sortir seul, incapable d'être automne dépendant des autres. Il se sentait comme un assisté social. Fallait dire que Antoinette n'avait aucune délicatesse quand elle le voulait, et cette fois ci, la délicatesse elle l'avait envoyé dans un goulag portatif sous surveillant de Dark Vador lui même. Il n'avait rien, du tout, quand il avait vu sa lettre son regard s'était illuminé d'un puissant espoir, il ne releva même pas ce qu'elle avait dit sur sa mère, ce qu'il voulait c'était sa réponse, il voulait savoir ce qu'elle avait dit.

Le pauvre prit une autre claque, mais cette fois-ci psychologique, du genre qui arrache une partie de votre âme pour la voir offrir à Cerbère qui la mange trois fois, une fois par chaque gueule pour bien l'anéantir. D'un coup, d'un seul sa gorge c'était serrée, il n'arrive plus à parler, il avait levé légèrement les bras vers elle, ils étaient retombée d'un coup d'un seul. Aussi étrange que cela puisse paraître c'était la première fois qu'on lui refusait quelque chose, de toute savait il avait toujours tout eu même s'il avait du parfois attendre plusieurs mois pour l'obtenir au mérite, là c'était dix longues années d'efforts, d'apprentissage, de lecture, de culture, de musique, de danse, de sport, de cadeaux qui étaient foutus en l'air. Comme si Antoinette ne resterait que l'éternelle meilleure ami qui le prenait pour un tour de manège impossible à refuser quand son mec ou son plan cul la jetait comme une pauvre merde avant de quitter la région pour pas mourir. Il se sentait blessé, meurtrit, dessus. À la foi d'Antoinette et de lui même. D'Antoinette car elle rejetait les sentiments les plus purs et nobles qu'aucun homme pourra lui faire et contre lui car il ne s'était pas montré à la hauteur de tous ses efforts et surtout du père Doutremont, il voyait déjà la tête du père entrain de rire aux éclats face à l'échec de ce gringalet. À toutes ces pensées qui avaient traversées son esprit en quelques secondes il sentit sa vue se flouter petit petit et les yeux lourds de larmes. Qu'il était fragile Clotaire.

Il la senti se rapprocher de lui et son menton sur son épaule, il profita de l'angle mort de sa vision pour sécher ses yeux et ne pas perdre un peu plus de dignité, déjà qu'il ne lui en restait pas beaucoup voir peu être même pas du tout. Sa gorge était un peu moins serrée mais aucun son ne pouvait sortir de bouche, il avait le regard un peu perdu et vague d'une bête meurtrit sans connaître la cause de ses douleurs, sauf que lui il les connaissait, il les connaissait pour les années à venir car jamais il pourra se détacher de la Doutremont, jamais il ne sera à l'idée qu'un autre homme partage sa vie, son lit, ses émotions, ses joies, ses peines, sa maison, ses enfants, son chien qui sera de préférence un berger allemand et sa voiture. C'était sa Antoinette, la seule femme pour qui il se sentait de braver tous les interdits. Toute son âme était partagée, devait-il éclater, devait-il seulement laisser tout son être exploser par la douleur de ce refus ? Ou devait-il, encore une fois, fermer sa gueule, avaler, digérer, rien laisser transparaître, passer à autre chose, tourner la page de cette contrariété, suivre, acquiescer, être à l'écoute, la satisfaire, la combler.

Elle lui demanda d'une voix nouée un brownie, il ne répondit même pas et sa main lourde se porta à son pantalon pour en sortir un sachet argenté pour le déposer doucement dans les doigts... de sa meilleure amie. Puis il remit sa main à sa place, pendant vers le sol. Il n'avait pas parlé depuis une longue minute, ça ne ressemblait absolument pas à Clotaire

Puis tout s'accéléra, un étudiant, un délinquant comme tout le monde ici qui marchait passa à côté d'eux il et senti la puissante main de ce type sur le cul de sa meilleure amie. Le cerveau se mit instantanément sur pause pour la première fois de sa vie et son sang se mit à bouillir, il vit le sourire narquois de l'élève de sa classe, il savait bien que Clotaire n'était qu'un faible et il en profitait. Antoinette se retournait que Clotaire la repoussa sur la droite de sa main gauche et il profita de l'élan du geste pour plié légèrement les genoux pour assurer ses appuis. Sa main gauche reaprtit comme un ressort vers sa place dans un arc de cercle violent ou il fracassa d'un poing fermé la mâchoire du type, le craquement sourd transperça les tympans du jeune homme. Sa main droite avait accompagné le geste profitant de l'élan général du corps pour percuter du la paume de la main le plexus du délinquant dont la respiration se coupa. Il tomba net au sol sur le dos cherchant sa respiration et souffrant le martyr à cause de sa mâchoire. Quelques élèves bien intentionnés allèrent chercher l'infirmière alors que certain allaient porter secour au jeune homme. Clotaire s'éloigna en lâchant un :

-Le premier qui me balance je vide une parti de mon immense compte en manque pour me faire une guitare avec vos os et vos cordes vocales et je planterai ma main dans le corps de votre mètre pour prendre son suc digestif, lubrifier son cul avec et la faire enculer par un cheval.

Il avait une voix grave, violente, sanglante et ô combien désespérée, mais à ce moment précis il pensait tout ce qu'il avait dit. Il continuait de marcher, entendant les pas de Antoinette. Quand ils furent éloignés il se retourna à moitié, un regard noir chargé de reproche, chargé d’incompréhension, avait-elle seulement comprit à quel point son refus l'avait profondément affecté ? Avec les rayons du soleil on voyait clairement les cernes laissées par les pleurs qu'il avait essuyé un peu plus tôt.
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Ven 28 Aoû - 8:17
Je crois bien qu'une main au cul n'avait jamais causé autant de dégâts devant mes yeux.

J'étais pas bien, mais alors vraiment pas. Un mollusque. Mon karma venait de se faire la malle. Mouvements flasques, j'entends mon coeur battre dans mes tempes et j'ai les yeux qui piquent. Pleurer, ça soulage mais les effets secondaires ça te rend encore plus irritable. La Doutremont, elle prenait sa pause v'voyez ? Ras le cul. J'en pouvais plus.

Si on récapitule j'ai jamais vécu dans la vraie tranquillité entre les décès des "tontons", les putes enterrées dans le terrain vague et les fêtes enfumées qui ont accompagné mon enfance. Tu parles d'une stabilité. C'est Clotaire qui me l'amenait maintenant c'est foutu. Une bonne brèche, bien profonde, de celle dont on ne tire.. plus grand chose justement. J'étais incapable de réfléchir à quoi que ce soit. Juste l'envie de me vider la tête.

J'avalais avec peine mon deuxième brownie, ma gorge était bien trop nouée. Je le sentais malheureux à côté, ça sentait le rêve brisé. J'avais envie de lui dire qu'il comptait beaucoup pour moi, que je l'aimais vraiment très fort et que sans lui je ne serai pas grand chose à part la fille surprotégée du mafieusard. Trop de fierté peut-être ? Pas le moment ? Pas l'endroit ? J'aurais dû avant qu'un type vienne apposé sans douceur sa mimine sur mes fesses et que Clotaire lui casse la gueule. Parce-qu'à cet instant, c'était plus le moment.

J'ai rarement, même jamais vu Clotaire comme ça. Son regard froid, sa voix cinglante. Après 10 je pensais le connaître, c'était peut-être mieux. Pour une fois, il me faisait peur. Vraiment peur. La violence qui se dégageait de lui était tangible. L'autre, à qui il venait de briser la mâchoire, rampait au sol comme si quelques mètres aurait pu empêcher Clotaire de l'achever. Pauvre mec. Pauvre Clotaire. Pauvre de moi.

Dégoûtée, oui, c'est le mot. J'étais dégoûtée de sa réaction, des gens d'ici même si je m'attendais pas à des anges. Comme une enfant à qui on aurait dit non, j'ai attrapé mon sac que j'ai vite fait enfilé sur mon dos avant de me blottir dans mon gilet tout en fixant mon meilleur ami. J'ai fait quelques pas en arrière en le voyant se tourner vers moi, ses traits tirés, sa fatigue, sa frustration, je sentais tout ça mais il faut savoir partir.

- Où est mon Clotaire ?

Laissant tomber ma dernière goutte d'eau salée de mes yeux, j'ai tourné les talons et, mains dans les poches de mon gilet en laine, gueule en vrac, cerveau fondu, je me suis jurée que c'était la dernière fois que je dirais non à Clotaire.

De toute façon, on ne se reverrait pas avant quelques temps.
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